Frank Bou-Hassira présente la PNL

Désignée par l’acronyme PNL, la programmation neurolinguistique représente un mode de développement personnel.

Comme son nom l’indique, l’une de ses spécificités est d’agir aux moyens du langage. Frank Bou-Hassira propose de mieux comprendre ce type de thérapie.

Principe et origines

Les fondateurs de la PNL
Les fondateurs de la PNL

Le terme de programmation neurolinguistique est employé pour la première fois en 1976 par les deux américains John Grinder (linguiste) et Richard Bandler (auteur et psychologue).

Ce terme ne désigne alors pas une théorie mais un modèle concret et efficace en termes de communication. Frank Bou-Hassira explique que la PNL s’intéresse en effet aux stratégies et comportements exercés (consciemment ou non) par les professionnels de la communication au moment des échanges. On peut alors qualifier la PNL de technologie de la communication et du changement. Cette technologie dispose d’un véritable art de la modélisation car elle permet de décoder et reproduire des processus dits d’excellence.

Contrairement à d’autres approches, la PNL se concentre ainsi sur le fonctionnement du processus et non sur son contenu ou ses causes ; en d’autres termes indique Frank Bou-Hassira, ce modèle aborde la question du « comment » et non celle du « pourquoi ».

Pourquoi et comment exercer la PNL ? Réponses par Frank Bou-Hassira

La programmation neurolinguistique permet d’atteindre un ou plusieurs des objectifs suivants : résolution de problèmes ponctuels (épreuves comme un deuil, une séparation, préparation d’un examen ou d’une prise de parole en public), traitement de phobies issues de chocs traumatiques, amélioration des compétences relationnelles, optimisation des performances personnelles comme professionnelles.

Frank Bou-Hassira rappelle le rôle du thérapeute
Frank Bou-Hassira rappelle le rôle du thérapeute

Pour ce faire, Frank Bou-Hassira indique que la PNL invite le patient à se recentrer sur lui-même. Organisée sous forme de rencontres (séances) entre le thérapeute et le patient, la programmation neurolinguistique requiert que ce dernier ait envie de se prendre en charge tout en gardant une certaine liberté dans ses choix d’action. En effet, cette thérapie dite « brève » (de deux séances d’1h30 à un suivi maximum de deux ans) ne consiste pas à aborder ouvertement les problèmes ni à affirmer de solution précise, contrairement à la psychothérapie, précise Frank Bou-Hassira.

Ainsi, une thérapie de PNL s’initie avec l’élaboration d’un objectif commun (c’est-à-dire défini conjointement par le patient et le thérapeute) que l’on peut qualifier de « phase de diagnostic ».

Cette phase réalisée au cours de la première séance est, rappelle Frank Bou-Hassira, cruciale car elle permet de bien cibler le contexte de la problématique à traiter. Les séances de PNL vont ensuite consister à faire répondre le patient aux différentes questions du thérapeute. Ce dernier joue alors un rôle de guide mais ne propose pas de solutions de lui-même ; c’est au patient de trouver ses propres solutions, c’est-à-dire celles qui correspondent à sa façon d’être et à son environnement.

Enfin, Frank Bou-Hassira indique que cette forme de thérapie est de plus en plus pratiquée en entreprise, notamment pour faciliter la communication entre ses membres.