L’état optimal de performance ou plus communément appelé le « flow » est un état que tous les sportifs expérimentent sans le savoir. Et c’est le principe même du « flow ».
Voici une brève explication de ce qu’est ce « flux » d’énergie positive et automatique.
Qu’est-ce que le « flow » ?
L’état de « flow » est un état de concentration élevé vire maximal lors duquel la personne est entièrement absorbée par la tâche qu’il est en train de faire tout en éprouvant un sentiment de bonheur et d’accomplissement.
On associe souvent cela au sport car c’est ce que l’on expérimente – sans s’en rendre compte – lorsqu’on assimile la partie technique d’une discipline et que la pratique devient fluide.
On ne prend conscience de cet état qu’une fois qu’il est terminé. La notion de « flow » intervient uniquement quand ce que l’on entreprend nous procure ce fameux sentiment d’accomplissement. Sinon on appelle cela une action « mécanique ». Quelques chose que l’on fait sans y penser car on a l’habitude de le faire.
Que vous soyez joueur de l’ES Manival ou de l’Olympique de Marseille, vous pouvez atteindre ce flow. Ce concept de flow peut se définir comme un état d’équilibre parfait entre les exigences de la situation et le potentiel développé par l’athlète
La notion de « flow » ou flux en français a été découverte par un chercheur hongrois Mihály Csíkszentmihályi. Ce sont d’autres chercheurs qui ont apparenté cette notion de « flow » à la notion d’expérience optimale ou d’état optimal de performance.
La préparation mentale
Le flow permet de renter dans un état de concentration profond mais demande que vous soyez suffisamment concentré en première intention.
Pour rentrer dans un état de flow, il ne faut pas être dérangé. Ressentir l’état de flow, demande au moins quelques minutes, le temps que vous soyez totalement immergé dans l’activité.
En boxe par exemple, il vous faudra répéter plusieurs fois le même enchaînement à l’entrainement pour atteindre le flow. Idem pour l’univers football.
L’idéal est d’être dans un état émotionnel neutre. Ne pas être en colère, inquiet ou excité par quelque chose d’autre que l’activité. Le « flow » ne se travaille pas vraiment il s’expérimente. Mais certaines conditions doivent être mise en place pour l’expérimenter.
Le processus pour atteindre le flow
Trouver une activité
Choisissez une activité que vous aimez faire. Une activité pour laquelle vous avez un intérêt et une certaine curiosité. Comme par exemple, jouer de la musique, faire un sport, cuisiner, réparer ou construire quelque chose,…
Trouver un challenge dans l’activité
En d’autres termes, cultivez l’envie de progresser dans cette activité.
Si vous choisissez une activité trop aisée, vous allez vous ennuyer et perdre la concentration. Si l’activité est trop compliquée, vous ne saurez pas développer les compétences pour réussir l’activité et donc ressentir le flow. Imposez-vous des objectifs atteignables.
Cherchez du feedback
L’activité doit vous renvoyer un feedback immédiat. Lorsque vous jouez en équipe comme au football (E.S Manival) ou en binôme comme au tennis, votre partenaire pour vous aider dans ce retour.
Le retour sur « flow » se matérialise souvent par votre partenaire qui vous dit que vous étiez « possédée » lors de l’action qui vous a transporté. Et c’est un peu cela au fond, vous vous donnez corps et âme dans une action qui vous accompli pleinement.
Vous l’avez surement déjà expérimenté, ça peut être au cours d’un match de football, d’une randonnée en montagne ou même au travail. Maintenant vous y prêterez peut-être davantage attention.