Comment sortir de l’engrenage de la boulimie ?

La boulimie n’est pas un comportement banal, même si vous êtes de plus en plus nombreux, vers l’âge de 16-17 ans, à être confrontés à ce problème. 

Avec la puberté, vos habitudes alimentaires changent car les besoins de votre corps ne sont plus les mêmes. Vous avez fréquemment des fringales, la faim vous tenaille et les horaires de vos repas deviennent plus irréguliers. Mais cela ne suffit pas à faire de vous un boulimique.

La boulimie provoque des impulsions qui vous poussent à dévaliser le réfrigérateur parfois plusieurs fois par jour, impulsions toujours suivies d’un sentiment de honte intense. Ces articles vous aideront à mieux comprendre ce comportement et surtout à savoir comment agir, vers qui vous tourner. La boulimie n’est pas une fatalité, vous pouvez trouver le moyen d’en sortir.

Quand la boulimie est là

La boulimie est considérée comme un trouble du comportement alimentaire, au même titre que l’anorexie. Boulimie et anorexie sont deux facettes d’une même maladie : d’un côté, le ou la malade maîtrise tout (c’est l’anorexie) et, de l’autre, il ou elle perd le contrôle (c’est la boulimie). Entre ces deux extrêmes, il existe tout un éventail de comportements.

Petit à petit, la nourriture devient comme une drogue, vos crises sont de plus en plus fréquentes et manger devient une obsession. Vous décidez alors de reprendre le contrôle sur la nourriture et vous vous rendez compte que cela vous échappe : la boulimie a pris le dessus. Comment oser en parler ?

Qu’est-ce que la boulimie ?

La nourriture a pris le pouvoir sur moi. Dès que je ne me sens pas bien ou que je suis seule chez moi, j’ai l’impression d’être vide, sans intérêt. L’idée de nourriture traverse ma tête comme un éclair. Je pense nourriture, je vois nourriture, je vis nourriture !

C’est comme si tout ce qui était autour de moi n’existait plus. J’ai envie d’avaler, d’avaler, et il faut que je trouve plein de choses à manger. Je me fiche de ce que j’ingurgite dans ces moments-là, peu importe, je me gave de tout ce que je peux trouver. Ça me fait peur, mais c’est plus fort que moi, je deviens un robot et je me laisse tout le temps

De quelle façon dompter l’alimentation quand on est insatiable ?

Du moment où la réalité s’est transformée en une douleur insupportable, il est impératif de se sustenter différemment pour combattre les manifestations de la boulimie. Il faut se nourrir modestement, néanmoins s’alimenter convenablement, en glissant les substances protéinées et les féculents, par petites ration.

Pour remporter la bataille, le Cookeo sera un compagnon utile pour concocter en moins de temps qu’il faut pour le dire une collation généreuse et adaptée.

La boulimie, une maladie ?

Pendant votre période de croissance, vous vous retrouvez confronté à de nombreux changements. Vous perdez vos repères, notamment en ce qui concerne la nourriture. Certains d’entre vous commencent à faire attention à leur ligne, d’autres mangent beaucoup parce que leurs besoins et leur appétit se modifient.

Vous essayez de voir combien de temps vous réussissez à tenir sans manger et, à l’inverse, de voir quelles quantités de nourriture vous pouvez ingurgiter d’un seul coup. « Hier, j’ai réussi à avaler trois pleines assiettes de pâtes », affirme Vincent, 14 ans, qui n’est pas boulimique pour autant. Alors, comment savoir si vous êtes boulimique ?

Nous entendons souvent en consultation ce type de comportement :

« La première fois que j’ai fait une crise de boulimie, je ne savais pas que s’en était une et encore moins qu’elle marquait le début d’une série interminable de crises qui m’ont poursuivie pendant deux années entières. J’ai voulu essayer de manger une ou deux fois par jour, pas plus, et d’arrêter de grignoter parce que j’avais pris quelques kilos. 

Mais après une semaine, j’ai craqué, et j’ai mangé des tartines au chocolat jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de pain, puis un pot de crème fraîche avec de la confiture et foute la glace au chocolat du congélateur. Après, j’avais le ventre tellement gonflé et tendu que j’ai eu peur et que j’ai décidé de me faire vomir pour me sentir de nouveau normale. 

Je me suis sentie mieux et je me suis juré que je ne recommencerais plus. Malheureusement, la semaine suivante, j’ai fait une nouvelle crise… »