Surmonter la perte d’un proche par Yves Alphé

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Le 1er novembre, fête des morts, on pense particulièrement à ceux qui nous ont quittés. On va en général fleurir les cimetières et on leur rend hommage. La perte d’un proche n’est pas une chose facile et faire son deuil est une épreuve douloureuse, rappelle Yves Alphé.

La complexité du deuil

C’est toujours très compliqué dans ces moments-là parfois parce qu’on perd la raison et l’on a du mal à rester rationnel, d’autant plus quand le décès est brutal. Sabrina, psychologue, nous en dit un peu plus sur la question : « Il faut savoir que oui c’est toujours très compliqué de perdre un proche. C’est d’autant plus compliqué aujourd’hui, dans notre société actuelle. Car l’on est dans une société quelque part où la mort n’est pas très présente. »

L’omniprésence du deuil auparavant

Dans l’ancien temps, on avait des rites, beaucoup plus de rites funéraires qui permettaient d’exprimer sa tristesse. Par exemple avant, on portait le deuil, on s’habillait en deuil, en noir, en gris ou en blanc et c’était une façon d’exprimer sa tristesse. Il y avait des veillées funèbres, cela se faisait. On était toute la nuit auprès de la personne décédée pour lui rendre un dernier hommage.

De plus, rappelle Yves Alphé, certains immeubles s’ornaient de draps noirs qui permettaient de montrer que toute la maison était en deuil. Aujourd’hui nous n’avons plus du tout ces marques du deuil et de la mort autour de nous. Ce qui fait que la mort ne fait plus partie de la vie dans notre société. Cela signifie aussi que l’on vit comme des immortels.

Alors c’est très difficile aussi de dire qu’on est en deuil dans notre société. Nous n’avons pas vraiment beaucoup de moyens pour l’exprimer. Nous sommes dans une société où tout va vite, on dit qu’il faut se remettre vite et un deuil est un processus psychologique qui prend du temps, voilà le paradoxe, explique Yves Alphé.

Un deuil, plusieurs étapes psychologiques à franchir, rappels par Yves Alphé

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Yves Alphé rappelle les différentes étapes du deuil

C’est très important de pouvoir aussi, lors d’un deuil se dire qu’il y a plusieurs étapes. Ce deuil va évidemment, en fonction de l’affection que l’on portait au proche, prendre plus ou moins de temps. Il y a plusieurs étapes dans la façon de le vivre, comme l’indique Yves Alphé sur l’un de ses blogs.

C’est quelque chose dont on ne parlait pas avant et c’est grâce à la psychologue américaine Elizabeth Kubler Ross que l’on a tout ce qui est soin palliatifs dans les hôpitaux donc elle a beaucoup travaillé sur ce sujet. Le déni, ou choc constitue la première étape : on apprend un décès et l’on est incapable de se dire que c’est vrai. C’est la raison pour laquelle beaucoup de personnes ne pleurent pas au cours d’un enterrement, aussi curieux que cela puisse sembler. Le choc, la sidération fait qu’on ne réalise absolument pas que le proche est définitivement parti, que la personne que l’on aimait n’est plus là. Il va donc falloir un certain temps avant de réaliser que cette personne n’est plus là.

La deuxième étape va être la colère. Il y a toujours une phase de colère, indique Yves Alphé, contre le destin, contre les médecins parfois, contre, dans le cas d’un accident, celui qui l’a provoqué. Il y a toujours une phase de colère où l’on va se dire « comment ça se fait que c’est arrivé ? Ça ne devait pas arriver, ça n’est pas dans l’ordre des choses », même pour des personnes qui sont très âgées.

La troisième phase ça va être ce que l’on appelle « le marchandage » . On va passer dans sa tête en revue tout ce qui aurait pu être fait, tout ce qu’on aurait pu faire pour éviter ce décès. Ceci est valable pour le décès de toutes les personnes quelles que soit leur âge. On se dit souvent « mais si j’avais fait ceci ou cela ? ». On se sent un peu coupable, on remet en question cette phase de deuil qui suit la colère précédemment abordée par Yves Alphé.

Psya, la plateforme d’écoute psychologique dédiée aux collaborateurs Lidl

L’entreprise Lidl dispose d’une plateforme destinée à ses collaborateurs : Psya. Cette plateforme anonyme et confidentielle permet de bénéficier de fiches descriptives, de conseils, d’outils et surtout de pouvoir chatter en direct avec un ou une psychologue en cas de difficulté et ce 24h/24 et 7j/7. Cette plateforme a été élaborée chez Lidl pour prévenir les risques, de stress ou de mal-être au travail. En effet, si certaines conditions de travail chez Lidl peuvent ne pas convenir à tous, il est essentiel d’en parler ensemble avec un(e) expert(e) qui saura prodiguer des conseils et rassurer la personne en détresse. Une messagerie est également disponible pour exprimer ses difficultés et mettre des mots sur les ressentis auprès d’un(e) psychologue qui répondra dans un délai de 24h et ce de façon entièrement gratuite.

Cependant, la plateforme Psya n’est pas seulement à disposition des collaborateurs Lidl en ce qui concerne la prévention du suicide. Elle permet également aux salariés de se confier sur différents thèmes difficiles tels que le deuil, la santé au travail, les troubles au quotidien, les conduites addictives ou encore le handicap, en vue d’être informés et accompagnés vers des solutions appropriées.

Les fiches descriptives aideront les bénéficiaires de la plateforme Psya à mieux cerner leurs troubles afin de mieux y faire face. Elles contiennent par ailleurs des liens vers des sites web de référence afin d’orienter la personne en difficulté. Ces fiches sont bien entendu un complément aux dialogues avec les psychologues proposés par la plateforme.

Par ailleurs, des évènements se déroulent régulièrement sur le thème de la santé au travail, comme l’indique la plateforme Psya, accessibles aux collaborateurs de Lidl en prévention du stress Par exemple, le 14 novembre 2017 se tiendra l’évènement Psycho à Paris avec pour thème « enjeux et défis de la prévention d’aujourd’hui et de demain ». Y sont prévus des échanges avec des intervenants et des rencontres avec les équipes de l’évènement.

La peur de l’accouchement

 

La date de votre terme approche, mais entre patience et excitation, vous êtes surtout paniquée :vous avez peur de souffrir et que votre accouchement se passe mal. Qu’on se rassure, l’angoisse de l’accouchement est totalement normale, surtout lorsque l’on est pas encore passée par cette épreuve physique et psychique. Même si les visites prénatales et les progrès de la technologie médicale sont là pour nous rassurer, comme le rappelle la maternité de l’Institut Mutualiste Montsouris à travers ses différentes pages consacrées à la préparation à l’accouchement.
Quand une future mère confie sa peur de l’accouchement, c’est souvent sa crainte de l’inconnu qu’elle exprime. Un accouchement comporte une part de violence : une étude menée en Israël, publiée dans le journal Israel Medical Association Journal (IMAJ) a même révélé qu’une femme sur trois présente tous les signes d’un trouble de stress post-traumatique après avoir accouché, un trouble généralement associé à la guerre ou aux attaques terroristes. L’effraction que continue le passage du bébé dans un lieu intime et erotisé peut aussi troubler certaines femmes.

L’accouchement, la naissance d’une mère

On sait qu’avec l’arrivée du bébé, notre vie va basculer et que rien ne sera plus comme avant. Accoucher, c’est aussi devenir mère, et de nombreuses interrogations nous assaillent avant et même après la naissance du bébé : une femme sur 10 environ, qui a peur de ne pas être à la hauteur, est touchée par les symptômes du Baby Blues…et c’est normal, comment être sûre qu’on sera une bonne mère ?

La peur de l’accouchement, une histoire de famille

Les peurs varient d’une femme à l’autre parce qu’elles dépendent de leur histoire personnelle. Plus celle-ci est lourde (fausses couches dans la famille, naissance difficile d’un premier enfant, handicap…), plus les craintes ressenties à l’approche de l’accouchement risquent d’être importantes. Cette angoisse pourra se focaliser sur quelque chose de concret, comme la peur des forceps ou d’une césarienne par exemple.
La représentation, positive ou non, qu’on a de l’accouchement vient en partie de ce qu’inconsciemment notre mère ou quelqu’un d’autre de la famille nous a transmis. C’est ainsi que, d’une génération à l’autre, on retrouve des inquiétudes identiques de mère en fille. Comme une peur ancestrale qui renvoie aux générations passées, à nos arrière-grands-mères qui risquaient leur vie pour donner naissance à leur bébé. Certes, aujourd’hui le risque de mourir pendant l’accouchement a pratiquement disparu de nos sociétés occidentales, mais cette éventualité n’est pas sortie de l’esprit de certaines femmes.

Attention aux récits violents d’accouchements

Même si nous ne sommes pas particulièrement angoissées, notre entourage se charge souvent de nous rappelons, précisions à l’appui, le déroulement d’une naissance. Sans parler de tous ces accouchements aussi insolites les uns que les autres qu’on voit à la télé et sur Internet…Ce qui n’est pas toujours très rassurant ! Il est difficile pour une femme enceinte qui entend ce type de récit, de ne pas faire le lien avec son propre accouchement. La psychologue qui consulte en maternité est là pour dédramatiser et veille à différencier les histoires pour que la future mère retrouve sa singularité et sa sérénité.

Prenez le temps de vous reposer

Gardez du temps pour vous. Il n’y aucune raison de vous sentir coupable car vous vous sentirez mieux. Au travail, essayez de surélever vos pieds et de vous détendre vraiment pendant votre pause-déjeuner. Une fois à la maison, limitez, si possible, les tâches ménagères.
Si vous vous sentez épuisée, couchez-vous tôt. Votre corps travaille dur pour nourrir votre bébé en développement et il a besoin d’un maximum de sommeil.
Si vous êtes déjà maman, vous aurez peut-être plus de mal à trouver le temps de vous reposer. Pourquoi ne pas demander à votre compagnon, à un ami ou aux grands-parents de garder vos enfants un après-midi par semaine ? Cela vous permettra de vous accorder une pause.

Faîtes de l’exercice

L’exercice peut vraiment influer sur votre humeur. Il est tout à fait sans danger de faire de l’exercice pendant la grossesse tant que vous ne choisissez pas des activités trop intensives. La natation est idéale, elle tonifie les muscles tout en préservant les articulations.
Le yoga de la grossesse permet de tonifier et d’étirer votre corps. Il vous apprend aussi des techniques de respiration, de relaxation et de méditation. Toutes ces techniques vous aideront à soulager votre anxiété.
Essayez d’intégrer des exercices à la vie quotidienne. Au travail, levez-vous et marchez régulièrement surtout si vous êtes assise toute la journée à un bureau. Sortez déjeuner pour prendre l’air, même si ce n’est que pour 10 minutes.

Préparez-vous à l’accouchement

Vous vous inquiétez peut-être au sujet de votre accouchement. Comment supporterez-vous la douleur ? Comment votre compagnon réagira-t-il ? Pour en savoir plus, inscrivez-vous au cours de préparation à la naissance, comme ceux que propose la maternité de l’Institut Mutualiste Montsouris.

Faîtes-vous plaisir

Rire est l’une des meilleures manières de détendre le corps. Réunissez-vous par exemple entre amis, regardez un DVD amusant avec votre compagnon ou allez au cinéma. Si vos finances vous le permettent, offrez-vous un weekend en amoureux et profitez-en au maximum.
La grossesse est aussi la période idéale pour profiter des soins de beauté que vous ne vous offririez pas en temps normal. Si votre ventre vous gêne pour vous couper les ongles de pied, pourquoi ne pas prendre rdv chez un pédicure ? Chouchoutez-vous, vous le méritez !