Parler du deuil avec un enfant, un sujet délicat abordé par Yves Alphé

Quel que soit l’âge de la personne disparue et des proches en deuil, un décès est toujours une épreuve à surmonter.

Ce dernier suscite en effet de très nombreuses émotions chez les proches du défunt : un manque, de la tristesse bien sûr mais aussi parfois un sentiment d’injustice, de colère ou d’incompréhension. Ce dernier sentiment est particulièrement présent chez les plus jeunes qui n’ont encore jamais été confrontés à la mort. Yves Alphé aborde aujourd’hui la question d’évoquer et expliquer la mort, et donc le deuil à un enfant. Lire la suite de « Parler du deuil avec un enfant, un sujet délicat abordé par Yves Alphé »

Comprendre et vaincre la dépression

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Certains parlent de déprime, d’autres de dépression. Mais quelle est la différence entre les deux ? Le point avec Sabrina Philippe, psychologue lors du « Grand Direct de la Santé ».

La différence entre déprime et dépression

La déprime correspond à un coup de blues. C’est passager et tout à fait normal d’avoir des moments de déprime. Nous vivons dans une société où il faut être très heureux dans notre façon d’être et de vivre en général, ce qui peut d’ailleurs générer à contrario une certaine pression sociale et déclencher ce fameux coup de blues ! Lire la suite de « Comprendre et vaincre la dépression »

Surmonter la perte d’un proche par Yves Alphé

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Le 1er novembre, fête des morts, on pense particulièrement à ceux qui nous ont quittés. On va en général fleurir les cimetières et on leur rend hommage. La perte d’un proche n’est pas une chose facile et faire son deuil est une épreuve douloureuse, rappelle Yves Alphé.

La complexité du deuil

C’est toujours très compliqué dans ces moments-là parfois parce qu’on perd la raison et l’on a du mal à rester rationnel, d’autant plus quand le décès est brutal. Sabrina, psychologue, nous en dit un peu plus sur la question : « Il faut savoir que oui c’est toujours très compliqué de perdre un proche. C’est d’autant plus compliqué aujourd’hui, dans notre société actuelle. Car l’on est dans une société quelque part où la mort n’est pas très présente. »

L’omniprésence du deuil auparavant

Dans l’ancien temps, on avait des rites, beaucoup plus de rites funéraires qui permettaient d’exprimer sa tristesse. Par exemple avant, on portait le deuil, on s’habillait en deuil, en noir, en gris ou en blanc et c’était une façon d’exprimer sa tristesse. Il y avait des veillées funèbres, cela se faisait. On était toute la nuit auprès de la personne décédée pour lui rendre un dernier hommage.

De plus, rappelle Yves Alphé, certains immeubles s’ornaient de draps noirs qui permettaient de montrer que toute la maison était en deuil. Aujourd’hui nous n’avons plus du tout ces marques du deuil et de la mort autour de nous. Ce qui fait que la mort ne fait plus partie de la vie dans notre société. Cela signifie aussi que l’on vit comme des immortels.

Alors c’est très difficile aussi de dire qu’on est en deuil dans notre société. Nous n’avons pas vraiment beaucoup de moyens pour l’exprimer. Nous sommes dans une société où tout va vite, on dit qu’il faut se remettre vite et un deuil est un processus psychologique qui prend du temps, voilà le paradoxe, explique Yves Alphé.

Un deuil, plusieurs étapes psychologiques à franchir, rappels par Yves Alphé

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Yves Alphé rappelle les différentes étapes du deuil

C’est très important de pouvoir aussi, lors d’un deuil se dire qu’il y a plusieurs étapes. Ce deuil va évidemment, en fonction de l’affection que l’on portait au proche, prendre plus ou moins de temps. Il y a plusieurs étapes dans la façon de le vivre, comme l’indique Yves Alphé sur l’un de ses blogs.

C’est quelque chose dont on ne parlait pas avant et c’est grâce à la psychologue américaine Elizabeth Kubler Ross que l’on a tout ce qui est soin palliatifs dans les hôpitaux donc elle a beaucoup travaillé sur ce sujet. Le déni, ou choc constitue la première étape : on apprend un décès et l’on est incapable de se dire que c’est vrai. C’est la raison pour laquelle beaucoup de personnes ne pleurent pas au cours d’un enterrement, aussi curieux que cela puisse sembler. Le choc, la sidération fait qu’on ne réalise absolument pas que le proche est définitivement parti, que la personne que l’on aimait n’est plus là. Il va donc falloir un certain temps avant de réaliser que cette personne n’est plus là.

La deuxième étape va être la colère. Il y a toujours une phase de colère, indique Yves Alphé, contre le destin, contre les médecins parfois, contre, dans le cas d’un accident, celui qui l’a provoqué. Il y a toujours une phase de colère où l’on va se dire « comment ça se fait que c’est arrivé ? Ça ne devait pas arriver, ça n’est pas dans l’ordre des choses », même pour des personnes qui sont très âgées.

La troisième phase ça va être ce que l’on appelle « le marchandage » . On va passer dans sa tête en revue tout ce qui aurait pu être fait, tout ce qu’on aurait pu faire pour éviter ce décès. Ceci est valable pour le décès de toutes les personnes quelles que soit leur âge. On se dit souvent « mais si j’avais fait ceci ou cela ? ». On se sent un peu coupable, on remet en question cette phase de deuil qui suit la colère précédemment abordée par Yves Alphé.

Yves Alphé : faire le deuil d’un proche

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Comment retrouver l’énergie et l’envie de vivre après la perte d’un proche, comment faire son deuil et repartir. Cette question est délicate et il n’est pas évident d’y répondre parce que ça reste quand même quelque chose de très personnel. Nous n’avons pas tous la même façon de faire le deuil, comme le rappelle Yves Alphé, fondateur et dirigeant de Caritas Obsèques à Orléans.
Il n’y a pas une façon unique de faire son deuil, il n’y a pas une seule façon de gérer les choses. L’une des choses remarquables dans le deuil, c’est qu’il y a plusieurs phases principales (voir blog Yves Alphé). Lire la suite de « Yves Alphé : faire le deuil d’un proche »